Hypochondre (gauche, droite) : définition, anatomie, douleurs

Hypochondre (gauche, droite) : définition, anatomie, douleurs

Les hypocondres sont deux régions de l'abdomen réunissant de nombreux organes. Une douleur qui perdure dans sa partie droite ou gauche doit vous conduire à consulter un médecin. Explications avec le Dr Philippe Goëb, médecin généraliste.

Définition : qu'est-ce que l'hypochondre ?

L'hypochondre ou "hypocondre" est une région anatomique. "On distingue deux hypochondres : le gauche, où se situe la rate et le droit en regard du foie, de la vésicule biliaire et de l'angle droit du côlon", explique le Dr Philippe Goëb, médecin généraliste.

Fonction : à quoi sert l'hypochondre ?

L'hypochondre en tant que tel, ne sert à rien de biologique. "Il s'agit d'un repérage pour faciliter la signification des données de la palpation abdominale. Si la personne ressent une douleur lors de la palpation de l'hypochondre droit, le médecin est orienté vers une maladie de la vésicule biliaire", précise le Dr. Goëb.

Anatomie : où se trouvent les hypochondres ?

Ils sont situés sous le diaphragme et les côtes flottantes.

schéma des régions de l'abdomen
Schéma des régions de l'abdomen © 123RF- Iryna Timonina

Maladies de l'hypochondre

Les hypocondres sont le siège de nombreuses douleurs qui peuvent être dues à des pathologies des différents organes présentement localisés :

Une douleur de l'hypocondre droit peut faire évoquer :

"Une douleur de l'hypocondre gauche évoque principalement du gaz au niveau de l'angle colique gauche", précise le médecin.

Examens de l'hypochondre

Le premier examen sera une échographie, et au besoin un scanner, afin de repérer d'éventuels calculs dans la vésicule ou une tumeur au foie ou au pancréas. "En parallèle, une prise de sang sera prescrite afin de connaître le taux de transaminases, de gamma GT, de phosphatases alcalines et de bilirubine totale, des marqueurs du foie. Si les taux sont élevés, cela penche en faveur d'une maladie de
cet organe
", indique notre expert.

Merci au Dr Philippe Goëb, médecin généraliste.